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LA TRAVERSÉE ILES CANARIES / CAP VERT - Voir les stats de navigation
En résumé, c'est 5 jours et demi de navigation pour 848 miles.
Nous partons le 15 décembre en soirée. Les quarts et manœuvres s’enchaînent car le vent est radicalement différent des prévisions et nous ne pourrons pas d'ailleurs suivre le routage calculé. Le vent toujours supérieur à 15 noeuds, des rafales jusque 43 noeuds et la mer bien formée, nous avançons bien, mais autant dire que nous avons été mouillés ! Le mauvais temps et la mer agitée nous font réduire la grand voile avec 2 ris et la trinquette déjà à poste en voile d'avant. Entre lecture et manœuvre, Anne prépare de bons petits plats : du pain, ratatouille-beefsteak, salade de fruit-pamplemousse, poulet-pâtes, bonite (fraîchement pêchée) marinée avec citron, huile d’olive et oignon. Enfin, nous prenons 2 dorades coryphène dont une mesurant 1 mètre de la tête jusqu'à la queue ! Elle changera de couleur en passant du jaune au bleu vif. Superbe prise ! Nous arrivons le 21 décembre au mouillage au bord de l'île de Sal, à Palmeira.
PETITE BALADE DANS L'ARCHIPEL DU CAP VERT
* Ile de Sal *
Nous faisons plusieurs tentatives auprès des autorités pour rencontrer le responsable de l’immigration pour faire tamponner nos passeports... Nous partons à la recherche du Wifi : dans les restaurants, cyber-café, place principale, mais la connexion n'est pas bonne. Nous visitons l'île de Sal , sa ville principale d'Espargos, et les "fameuses" salinas de Pétra de Lume situées dans la caldeira d’un volcan. Il est possible de se baigner dans l'un des bassins rempli de saumure. On flotte littéralement au-dessus de l'eau ! Nous prenons un aluguer (taxi collectif) pour Santa Maria, soit disant la zone des touristes avec sa belle plage de sable blond mais sommes un peu déçus car très touristique, même si le bain est exquis. Nous passons Noël tous les deux sans nos langoustes achetés la veille car impossible de faire le barbecue du fait du vent qui souffle en rafale dans le port. Nous pensons à nos enfants...
* Ile de Boa Vista *
Nous partons le jour de Noël, direction Sal Rei, la capitale de Boa Vista. C'est une belle navigation au portant, et nous prenons une petite dorade coryphène, puis une grosse touche et paf ! La canne se plie à l’horizontal, cassée... Plus de rapalas ni d’hameçon ! Nous arrivons au mouillage de jour. C'est superbe, la mer est bleue turquoise et avec 4 mètres de profondeur, nous arrivons parfaitement à voir le fond sableux. Les plages sont de sable blanc avec des dunes. Pour les atteindre, c'est environ 10 mn d'annexe avec le moteur. Nous dînons (enfin) nos langoustes, un délice.
Sal Rei est une petite ville coloniale déchue, des vielles demeures dans le style colonial antillais avec pour certaines un entretien correct et pour d'autres une totale absence d'entretien qui les fait tourner à la décrépitude. Nous sommes accostés par une multitude de marchand de souvenirs Sénégalais. Le lendemain, nous décidons d'aller à la plage de Santa Monica.
Nous retournons à Palmeira sur l'île de Sal. Pour le 31 décembre au soir, il n'y a pas de feu d’artifice, mais nous allons quand même boire un cocktail dans le seul bar ouvert où nous rencontrons trois français qui partent le lendemain pour la Transat aussi, direction la Martinique. Puis à minuit, tout le monde se retrouve sur le parvis de l’église située au-dessus de la place du port pour se souhaiter la bonne année.
Yves et Thierry, avec qui nous faisons la Transat, sont arrivés le 5 janvier. Nous avons visité encore 2 îles, pêché un thazar d'1 mètre 15, avant le grand départ le 9 janvier ! [photos à venir]